Après notre rencontre du 28 avril.

Des habitants manifestent leur opposition au crématorium.

Les membres de la liste municipale PEPS organisaient ce lundi 28 avril à 18h en salle Paul Hemery une réunion d'information à laquelle les habitants avaient été conviés dans notre tribune du bulletin municipal d'avril. 
Avec une quarantaine de participants, cette réunion a démontré qu'il y a encore quelques phalempinois informés et intéressés par notre action. 
D'autres rencontres auront lieu pour mobiliser les habitants dans les prochains mois et définir les axes d'un programme participatif (et toujours solidaire et écologique).
Un des principaux enjeux est d'éviter qu'il n'y ait qu'une seule liste aux prochaines élections municipales et communautaires : celle qui succédera à l'actuelle majorité et qui pourrait devenir de surcroît pro RN. Dans les petits villages, il est fréquent qu'il n'y ait qu'une seule liste, mais dans une commune de près de 5 000 habitants, ce serait calamiteux, sans aucun contre-pouvoir pendant 6 ans. Nous espérons que nos concitoyens ne sont pas anesthésiés par plus de 25 ans avec la même majorité municipale.
Parmi plusieurs autres sujets sur lesquels nous reviendrons, nous avons parlé du projet de crématorium que le maire de Camphin veut construire à la limite de Phalempin et à proximité de la rue Foch. 
Personne parmi les présents ne nie le besoin d'un nouveau crématorium autour de nous, mais tous estiment que ce projet est déraisonnable et injuste : pour Camphin, les recettes liées à l'activité du crématorium concédé à un exploitant privé, pour Phalempin toutes les nuisances !
C'est un équipement qui peut difficilement s'insérer près d'un quartier habité. Il y a les effluents gazeux de la combustion des corps, (métaux  lourds et mercure, dioxines) qui même traités et filtrés, peuvent incommoder les riverains : non seulement c'est potentiellement toxique, mais c'est aussi anxiogène et ça donne une image rebutante et dévalorisante à un quartier.
De plus, en raison de leur coût élevé, on peut craindre que les dispositifs de traitement des fumées ne soient pas toujours remplacés, voire qu'ils soient démontés après quelque temps, en l'absence de contrôles. En effet, il ne s'agit hélas pas d'une installation classée pour la protection de l'environnement. 
Il y a aussi la circulation et le stationnement problématiques car certaines cérémonies drainent du monde et se succèdent parfois à un rythme rapproché, et les 50 places prévues ne suffiront pas toujours.
Or, il est déjà prévu plus de 300 nouveaux logements à Phalempin dans les années qui viennent avec les différents projets des promoteurs, soit autant sinon plus de véhicules supplémentaires dans nos rues.
Plusieurs participants se sont déclarés prêts à manifester leur opposition au crématorium de différentes manières. Les procédures pour adopter le projet prendront plusieurs mois et nous nous y opposerons à chaque étape. Le président de la CCPC a proposé de rencontrer une délégation d'élus de Phalempin. Ceux de la minorité municipale y sont prêts.

Les élus PEPS à la rencontre du 28 avril.