Quand les poireaux fleurissent.

Savez-vous planter des poireaux, à la mode, à la mode… à la mode de Phalempin ?

On les plante comme ceci :

Et on les déplante comme cela :

Ainsi, à Phalempin, après la multiplication des aires (hélas vides ou presque) de covoiturage et des places de stationnement réservées aux handicapés occupées de façon inégale, des arceaux pour vélos hélas peu utilisés (il y a d'autres actions à mettre en place pour encourager leur usage), voilà le développement des « poireaux » tous azimuts et apparemment sans respect des textes réglementaires sur la largeur des trottoirs et donc la libre circulation notamment des personnes avec poussette ou en fauteuil roulant.
Il faut à ce titre, rappeler ce que précise la loi (Arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret n° 2006-1658 du 21 décembre 2006 relatif aux prescriptions techniques pour l'accessibilité de la voirie et des espaces publics) :
« Les caractéristiques techniques destinées à faciliter l'accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite des équipements et aménagements relatifs à la voirie et aux espaces publics sont les suivantes (...) : La largeur minimale du cheminement est de 1,40 mètre libre de mobilier ou de tout autre obstacle éventuel. Cette largeur peut toutefois être réduite à 1,20 mètre en l'absence de mur ou d'obstacle de part et d'autre du cheminement ».
Ces équipements peuvent certes avoir une utilité et sont plus sûrs que des plots trop bas et peu visibles, mais leur généralisation n'est-elle pas en train d'atteindre une limite ?
Comme en témoigne l’article ci-après paru dans la Voix du Nord, il est de plus en plus difficile pour tous types d'habitants de circuler sur les trottoirs, ces derniers devenant l’apanage du tout automobile (j’y gare ma deuxième voiture, ou bien cet emplacement m’est de fait strictement réservé, etc.).
François-Xavier Danjou