Sécurité des rues et tranquillité publique à Phalempin

Les habitants de Phalempin sont sensibles aux questions de sécurité dans leurs déplacements. Dans certaines rues (Lebas, Foch, De Gaulle, Blum, Jasmin...) la circulation est parfois intense et rapide, et les trottoirs étroits. Un plan de circulation et de stationnement avec une vision globale, étudié en concertation avec la population, devrait permettre de sécuriser tous les déplacements en calmant le trafic. Par ailleurs une étude pourrait être réalisée pour définir de nouvelles liaisons inter-quartiers réservées aux piétons et cyclistes, et éventuellement d'autres pour mieux répartir le trafic automobile.

Notre commune est plutôt favorisée en matière de tranquillité publique, mais n'est pas pour autant un havre de paix, comme l'ont démontré plusieurs délits commis au cours des derniers mois.

Le maire est l’autorité de police administrative au nom de la commune. Il possède des pouvoirs de police générale lui permettant de mener des missions de sécurité , tranquillité et salubrité publique.

La première de ces missions est la prévention. Pour cela, notre commune est dotée d'un policier municipal ainsi que d'un dispositif de vidéosurveillance des voies publiques. Elle héberge une brigade de Gendarmerie.

En outre, par délibération du Conseil municipal en date du 27 juin 2019, Phalempin a adhéré au dispositif dénommé "Participation citoyenne", à mettre en œuvre par un protocole signé avec le Préfet et la Gendarmerie. Prévu par une circulaire du Ministère de l'Intérieur du 30 avril 2019, ce dispositif se substitue à "Voisins vigilants". La mairie a organisé une réunion publique d'information sur la mise en place de ce dispositif.

Quels sont les résultats de la politique de prévention actuelle ? Nous l'ignorons. La vidéosurveillance a été annoncée comme la solution miracle, mais force est de constater que ce n'est pas toujours la cas. Quant au dispositif dit de "participation citoyenne", peut-être est-il trop récent pour donner des résultats ?

Tout cela démontre que, si il n'existe pas de recette miracle dans ce domaine, des améliorations sont possibles à partir d'une évaluation des dispositifs en place, par une coordination accrue des moyens, et une participation citoyenne digne de ce nom.